Réels ou Imaginaires ? Mes récits sont un peu les deux, car il y a toujours une part de nous et donc de réel dans ce que l'on écrit !
Venez les lire et les commenter, je vous accueillerais avec plaisir !
Ma main vous avez prise, Mes maux soudain sont revenus, Entre nous point de méprise, J'aimerais tant en être dépourvue.
Un regard, un mot, alors suffisent-ils Pour laisser entrer ce que tous appellent amour, Pour oublier rancoeurs et douleurs si subtiles, Pour faire fi du passé en nous, pour toujours...
Maudite suis-je donc de ne pouvoir faire confiance, De demander trop puis de donner si peu, De remuer tout autour puis de réclamer silence, De détourner les yeux...d'émotion ? Si peu...
Ma main vous avez prise. Pourrez-vous prendre mon coeur Le garder sans traitrise Et faire fuir toutes ces peurs ?
Difficile attente
Un peu de nuit Un peu de chine Beaucoup d'ennuie Une mauvaise mine
Les heures s'égrainent Attendre, je ne sais faire Rester là, en peine Attendre, et se taire.
Soudain je vacille Le temps devient précieux J'attend la faucille Elle se lève vers les cieux
Elle tombe comme un couperet Douce folie, elle m'envole, M'accompagne dans mes pensées, Elle témoigne de cet envol...
Rencontre, suite...
Pour sûr, vous allez vite en besogne Bien plus que je ne peux l'imaginer Vous m'aimez si fort et sans vergogne Que cela ne peux que me toucher.
Je n'arrive à dire ce que je ressens Bloquée encore par un passé marquant Délivrez moi de cette prison m'oppressant Que je puisse apprécier sans tourment.
Vous m'aimez et cela me ravit Pourrais-je un jour tout vous avouer ? Vous dire que plus rien n'est vie Lorsque vous n'êtes point à mes côtés.
Vous ne connaissez rien de moi Pourtant vous savez trouver les mots Et comprendre mes maux à chaque fois Même lorsque je les mets au cachot.
Contrariété
La lumière s'éloigne petit à petit Elle semble pourtant si proche parfois, Je la frôle à peine, pleine d'émois, Ressens sa chaleur, sa force aussi.
Maudit soit la force du coeur Mais aussi celle de l'esprit Les deux s'opposent souvent ainsi Epuisant mon âme à toute heure.
De ce fait, je n'ose m'opposer A ces deux belles entités Et laisse vaguement au loin teinter Les sons joyeux tant prisés.
Mon corps navigue à présent Entre deux eaux tourmentées Ne sachant où se diriger Ni s'il peut s'approcher à temps...
Errance
J'erre seule dans les rues sombres Cherchant querrelle, cherchant raison Pour en finir avec les ombres Pour vivre, me sentir au diapason.
Les yeux cernés, les mains moites J'attend là le dernier moment Pour passer la porte étroite D'un dernier souflle, haletant.
Alors il me prendra dans ses bras M'enlevera à cette vie impie M'emmenera me réjouir ou pas De ce renouveau sans répit.
Cette créature sans nom M'a découverte gisante M'a appris mon vrai nom Et à présent me hante...
Son rêve...
Il m'a promis chateau et monde nouveau Je flotte à présent dans son univers Reine sombre reignant sur ses vers Créature nouvelle, avide de ses mots.
Il est le rêve, il est le roi, Reignant sur un monde plein de poésie Fait de vol libre et de fantaisie, Un endroit guidé par sa propre loi.
Transe prophétique ou douce folie Je plonge dans ce rêve, fébrile, Me laisse enfin bercer, docile, Me sentant loin de la mélancolie.
De deux, je deviendrais trois M'imprégnant de son âme, de son coeur Plongeant dans un inconnu bonheur Situé entre amour et effroi...