Réels ou Imaginaires ? Mes récits sont un peu les deux, car il y a toujours une part de nous et donc de réel dans ce que l'on écrit ! Venez les lire et les commenter, je vous accueillerais avec plaisir !
On me déplace encore. Je m’en rend compte au bout d’un certain temps seulement. Peut être me suis-je évanoui en cours de route. J’entends la même voix que la dernière fois. Loin. Très loin. N’est-ce pas uniquement un tour de mon imagination.
-« Monsieur ? Navrée que cela est pris autant de temps. »
Combien ? me dit-je. J’aurais aimé pouvoir poser la question.
-« J’ai réussi à m’entendre avec le juge. Nous avons une heure par jour pour essayer de savoir ce qu’il s’est réellement passé. Ensemble. »
Je veux lui demander de quelle manière, mais on me fait asseoir et poser les bras sur ce qui semble être une table. Je l’entends manipuler des objets. Ce son me dit quelque chose. Où l’ais-je entendu déjà ? Du papier. Du papier et un crayon. Elle me met les deux objets dans les mains.
-« Voilà ! Je me suis que si vous ne pouviez pas parler, peut être savez vous écrire. Déjà, je connais votre langue et réussi à me faire comprendre de vous. Il nous faut réussir le contraire à présent. »
Je tente de me souvenir. Apparemment, j’arrive à tenir le crayon correctement, naturellement même. Cela me réconforte, peut être y a-t-il un espoir après tout. Je pose la feuille devant moi et approche mon autre main. Je réfléchis à ce que je peux écrire.
O U J E S U I S
Je ne me souviens plus comment s’écrit une question et je n’arrive pas à écrire rapidement. Cela semble pourtant rendre heureuse mon interlocutrice.
-« Bon, ce n’est pas bien écrit, sûrement votre fatigue, mais cela est un début. Vous êtes à la prison de la capitale. »
Q U E L P A Y S
-« Vous ne savez pas où vous êtes ? C’est encore plus inquiétant que ce que je pensais ! Vous êtes à Canasi, dans la ville de Dollen. »
Q U E L A N N E
-« Nous sommes en 1925, à la fin du mois de Mars. Vous êtes arrivé ici il y a 5 mois environ. »
J E N E S A I S R I E N
-« Voilà qui ne va pas arrangé les choses si vous avez perdu la mémoire. »
Grand silence.
-« Vous souvenez vous au moins comment vous êtes arrivé dans ce pays ? »
Je me mets à réfléchir. Non, je ne me souviens même pas de ça.
E M M E N E R S U R P R I S E J E D O R M A I
Je me rends compte que j’ai du mal à former des phrases, comme si j’avais oublié ça aussi. Que m’a-t-on fait.
-« Oui, ils vous ont surpris en train de dormir dans une chaumière abandonnée. Ils ont prétendus que vous étiez saoûl. Vous ne vous êtes même pas défendu. Mais j’y pense, vous y voyez à ce moment là ? »
O U I C E S T A R R I V E R A P R E S
I C I
-« Ce n’est pas normal. Je n’arrive pas à comprendre ce qui a bien pu se passer. »
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