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Réels ou Imaginaires ? Mes récits sont un peu les deux, car il y a toujours une part de nous et donc de réel dans ce que l'on écrit ! Venez les lire et les commenter, je vous accueillerais avec plaisir !

"Le manoirs des rêves", le retour !

Voici un bout d'une nouvelle déjà posée quelque pars par ici mais sous sa forme... originelle dirons nous. Je vous propose ici, une petite partie que j'ai essayé de retravailler.... C'est pas pour dire, mais c'est pas le plus facile. Surtout que c'est une sorte de remise en question. Bref, si jamais vous avez vous aussi des phrases, des mots, sur lesquels vous butez... ou une formulation, n'hésitez pas à m'en faire part, je bosse moi aussi dessus, ceci étant une première remodélisation.

ps : je rappelle que cette nouvelle faisait partie d'un envoie pour un concours de nouvelles sur le thème "Ouvres-toi" ouvert, à l'époque, par CeZaMe, jeune maison d'édition rebaptisée "Griffe d'encre", nouvelle qui a malheureusement, mais à juste titre, était refusée à l'époque.


Le manoir des rêves

 

« Ouvre-toi ! »

Les mots résonnaient dans son esprit sans passer par ses tympans. Qu’est-ce que cela voulait donc dire ?

« Ouvre-toi ! »

Mais que se passe-t-il à la fin ? Deviendrait-il fou ? 

« Ouvre-toi au monde des rêves ! »

- « Qui me parle ? », hurla-t-il.

 

Arnaud sursauta. Il était assis dans son lit, les cheveux en bataille, la gorge sèche et les yeux encore à demi-clos. Que lui arrivait-il ces derniers temps ? Il faisait sans cesse ce rêve incompréhensible. Une voix l’attirait, une silhouette étrange s’avançait vers lui, une voix envoutante qui répétait inlassablement ces mots : « Ouvre-toi ». Il n’osait en parler à personne, de peur de se faire enfermer dans une des vieilles cellules du château. Il se laissa tomber sur les coussins dans un long soupir.

 

Son regard se porta sur les broderies du baldaquin. Elles étaient magnifiques malgré leur âge avancé – presque deux cent ans d’après les experts – et jamais il ne se serait douté un jour de pouvoir vivre dans un pareil décor. Une partie de la demeure datait à peu près du début du Moyen-age, à part quelques meubles et objets acquis plus récemment par l’ancien propriétaire, mais sortis tout droit de brocante en tout genre. Elle avait ensuite évoluée en fonction des occupants. Voici qu’il était devenu propriétaire à présent. Et pas de n’importe quoi…D’un château ! Enfin pour lui, la bâtisse avait la taille d’un château. Le notaire, lui, avait précisé : « Vous venez d’hériter d’un manoir, mon cher Monsieur. », devant ses yeux écarquillé. Il fallait voir le manoir : des dizaines de pièces, une cour immense, des restes de fortifications, des champs à perte de vue, des dépendances un peu partout pour les employés… Cela faisait à peine deux jours qu’il était arrivé, et il avait encore du mal à se situer. Où était donc le bureau déjà ?

 

Et voilà qu’à présent, il commençait à délirer et à entendre une voix lui murmurer : « Ouvre-toi ! ». Il espérait de tout son cœur que cela soit dû à l’air de la campagne. Surtout qu’à écouter les employés, des soi-disant fantômes rôdaient encore par ci par là. Ils avaient beau murmurer en croyant que leur nouveau patron ne les entendait pas, mais Arnaud avait l’ouïe plus fine qu’ils ne pouvaient le penser.  

 

 

Il se leva et alla contempler la nuit étoilée par la fenêtre. D’ici, on pouvait les voir facilement, à l’écart de tout ou presque. Un minuscule nuage passa devant la lune, éteignant un court instant son éclat. Tout semblait si calme à l’extérieur, alors que son cœur battait encore la chamade après son drôle de rêve. La voix revint encore le hanter, mais ce n’était plus que son souvenir à présent. Elle était douce mais pressée, apaisante et à la fois tellement étrange qu’il en ressentait encore des frissons le long de son échine.

Il prit la décision de descendre afin de se rafraîchir et de boire un verre. Sa gorge était encore sèche de sa dure nuit. D’un pas lent, il se mit à descendre les marches et à longer les couloirs jusqu’à la cuisine. La cuisinière et ses apprentis n’étaient pas encore au travail, ce qui le rassura quelque peu. Il se voyait mal expliquer son insomnie à une heure aussi tardive. Les langues se déliaient vite par ici, et les rumeurs couraient d’un bout à l’autre de la région dès qu’elles en avaient l’occasion.

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T
Alors "soit dû à" (un accent "chapeauflexe" (comme je disais quand j'étais jeune et nul en orthographe) sur le u du participe passé masculin singulier de devoir).C'est vrai que je n'ai pas lu la nouvelle en entier, donc ce n'est pas forcément évident de donner mon avis. Tout ce que je peux dire pour l'instant c'est que la lecture de cet extrait ne m'a pas ennuyé et m'a donné envi d'en lire davantage pour me forger une opinion plus conséquente.La seule remarque que je me permettrai de faire est l'usage de l'expression "à n’en plus pouvoir". Je pense que c'éétait pour donner une image de quantité énorme et je trouve que l'usage de "à perte de vue" aurait été bien moins familière.Vouala ^_^
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O
Correction faîte ! Merci beaucoup pour ces précisions. En effet, en relisant et en remplaçant par "à perte de vue", cela correspond beaucoup mieux et rend la lecture plus facile ! J'essaye de trouver le temps de continuer ! Merci et à bientôtOphéliane