Réels ou Imaginaires ? Mes récits sont un peu les deux, car il y a toujours une part de nous et donc de réel dans ce que l'on écrit ! Venez les lire et les commenter, je vous accueillerais avec plaisir !
Et voici une partie de la suite, il n'y a pas grand chose, et d'ailleurs, j'ai l'impression de ne pas avoir corrigé grand chose non plus. Mais bon, peut être est-ce plus loin que je verrais des choses à améliorer ou alors je suis peut être trop peu objective par rapport à cette partie. Dans tous les cas, vous êtes invités à participer, à commenter, etc, etc, comme d'habitude quoi ^^ !
L'article précédent : Au manoir des Rêves, le retour !
Ne voulant pas retourner tout de suite dans sa chambre – le sommeil semblait l’avoir quitté – il sortit de la cuisine, traversa l’immense salon et se retrouva sur la terrasse, à l’arrière du bâtiment. Il repensa à ce qu’il lui était arrivé depuis deux semaines. Tout était allé trop vite. D’abord la convocation chez le notaire, puis la lecture du testament de son soi-disant bienfaiteur. Le fameux papier expliquait qu’il était le dernier héritier d’un certain Comte, du côté de sa défunte mère, quelqu’un dont il n’avait jamais entendu parlé et donc jamais rencontré. Simple bien né à la naissance, il venait d’acquérir le titre de seigneur d’une ancienne villa fortifiée, transformée par son prédécesseur en manoir. Il allait devoir tout apprendre. La gestion d’un domaine, des employés en tout genre, de sa nouvelle fortune, tellement de fonctions pour lesquelles il n’avait pas été préparé.
De pensées en souvenirs, il se rendit compte qu’il faisait le tour de la bâtisse. Il en profita pour prendre le temps de regarder, admirer, observer, s’arrêter près d’une fenêtre, caresser ses moulures, continuer d’un air approbateur. Oui, c’était une belle demeure dont il ne savait que faire. Arrivé devant la porte d’entrée, il la franchit et retourna près de son lit. Il s’allongea, l’esprit un peu moins embrumé, éteignit la dernière chandelle sur la table de chevet et tenta de s’endormir.
La nuit se poursuivit sans rêve cette fois-ci, contrairement à la journée, qu’il survola d’un air absent, plongé dans ses pensées. Il écoutait son interlocuteur qui était inlassablement passionné par la gestion des comptes et des champs. En parcourant pour la énième fois un des couloirs de la demeure, quelque chose attira soudain son attention. Des portraits et des statues la décoraient mais une des peintures surtout l’intrigua. Il laissa le régisseur continuer seul sa route, apparemment reparti dans un long monologue incessant, quand il s’arrêta à la hauteur de l’œuvre. C’était la représentation d’une jeune femme, très belle ou du moins qui dégageait beaucoup de charme et de vitalité. D’ailleurs, Arnaud aurait juré que l’artiste avait voulu rendre son œuvre aussi vivante que son modèle. Et il semblait avoir réussi. Sans savoir pourquoi, ce visage ne lui semblait pas inconnu, et ce qui l’avait attiré, c’était le bijou autour de son cou. Evidemment, elle devait être de la famille. Pourquoi cette pensée ? Parce que dans une petite caisse remplie d’objets divers et personnels ayant appartenu au Comte, ce pendentif s’y trouvait et il l’avait déjà repéré. Pour le moment, il l’avait enfoui dans une des commodes de sa chambre, dans une sorte de carton regroupant ce qui lui plaisait le plus pour le moment. Le reste allait sûrement finir au rebut dans une brocante ou quelques marchés spécialisés.
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